Je m’étais juré de ne jamais rédiger de préface, ni d’avant-dire, ni de mot d’accueil. Une odeur de petite culotte bénie de cyprine et voilà toutes mes bonnes résolutions violées comme par un canon de kalachnikov. Il faut dire que ce site, tenu de sein de maîtresse par une vertigineuse amazone, a le mérite de parler des choses de l’amour et du sexe avec autant de naturel que lorsqu’on discute des vertus respectives de telle ou telle trappiste. De confessions impudiques, sachant que la pudeur n’est jamais qu’un voile jeté sur l’impuissance à jouir sans limites, en enquêtes sur les pratiques d’autres libertin(e)s, en passant par des réflexions politiques (mais pourquoi diable prohiber la prostitution, ce vertueux gagne-pain dont j’aurais volontiers fait le mien si j’avais été moins moche ?) ou de nourricières introspections sur l’érotisme qui gouverne chacun de nos choix de vie, même si d’aucun(e)s ont la naïveté de se croire affranchis de la merveilleuse divinité qui palpite entre nos cuisses : chaque billet se déplie comme une initiation à basculer de l’autre côté du speculum pour y découvrir le sabre qui nous permettra de décapiter nos propres refoulés. Si la révolution passe par le sexe, soyons certains qu’elle passera par ce site et s’y épanchera en orgasmes vengeurs. Allez-y, promenez-vous nus et lubriques sur ces lignes belles comme le drapé d’une chatte : pensez, riez, branlez-vous, et surtout puisez-y le courage d’assouvir vos propres concupiscences !