Ce que ça fait, à une gonzesse née en 1980, le clip de « Smash my Bitch up » de Prodigy.
Catégorie : Cinéma
Entre match de boxe et représentation avortée de Mère Courage, entre fritkot et séances de hula hoop sur la plage, foisonne une galerie de personnages hauts en couleur qui se cherchent, se trouvent, se tuent, s’entartent, se quittent, chantent, lisent Sartre ou Tintin au Congo, mangent des frites, vomissent en jouissant, collectionnent les petites culottes et révèrent Eddy Mercx.
Valéry Rosier m’a donné rendez-vous au Pacific, à Ixelles, « parce que c’est un des seuls bars qui acceptent sans broncher de passer « Tourner les serviettes » de Patrick Sébastien et ça, c’est une qualité non négligeable pour un bar. » On retrouve dans ses gestes la tendresse et la malice qui rendent ses films (Dimanches, Silence Radio…)
si particuliers.
Depuis plusieurs années, François agrémente le festival du court métrage de ses séances Courts mais trash : du cinéma décalé, avec peu de moyens souvent, drôle toujours.
Pascal a volé le duplicateur de Calvin : on ne peut pas le rater quand on met un pied au festival du court-métrage. Il vogue sans cesse entre le bar du chapiteau et les présentations de séances ; quand il n’est pas en grande conversation avec un réalisateur étranger, il est en train de mettre des tournées.
J’ai kidnappé Pascal Hologne, co-organisateur du Brussels Short Film Festival pour le soumettre à la question.
Rencontre avec un homme de cinéma (producteur, réalisateur, césarisé, juré) intelligent, comique, et qui paie sa tournée.
Nicolas Giot, lauréat d’une liste de prix longue comme un tentacule d’hentaï, parmi lesquels un César et un Magritte, était au Brussels Short Film Festival. Je lui ai posé moult questions qui sont autant de dilemmes.
Benoît Delépine, la vraie personne derrière le reporter grolandais Michael Kael, était à Bruxelles hier soir, et j’ai préparé un petit questionnaire tout spécialement pour lui.
Fromage ou dessert? Et pourquoi pas les deux…
Interview impromptue d’un incontournable du cinéma belge lors d’une nuit d’agapes rigolotes. (Il y a les photos!)
Deux vieux briscards du cinéma hors norme, trois films au BIFFF. Le cinéma est un art fluctuant qui se joue des contraintes. Rires, coups de gueule, passion, Roland Lethem et Patrice Bauduinet nous racontent la difficile aventure qu’est l’exploration cinématographique dans notre petit pays.
Freddy Bozzo aime les gens. Freddy Bozzo n’a presque plus de voix. Freddy Bozzo est fatigué. Mais Freddy Bozzo est généreux : il a réussi à me trouver un moment entre deux présentations de séances pour me parler du BIFFF, son bébé.
Dans la jungle alternative cinématographique bruxelloise, il est difficile de rater Rémy Legrand, « l’homme aux seins », la sous-préfète des festivals. Égérie de Jean-Jacques Rousseau, certes, énergumène urbain, bien sûr ; mais qui est-il ?
« Dans les écoles de cinéma, on dit qu’il faut s’intéresser aux meilleurs auteurs. Je ne crois pas trop à la question d’auteurs dans le cinéma mais je crois au contraire à la liberté, aussi grande chez certains « mauvais réalisateurs ». »
Noël Godin n’est pas juste un discobole pâtissier : c’est un cinémaboule ! Pour clôturer ma série d’articles sur l’Offscreen, j’ai demandé à ce personnage haut en couleurs et d’une gentillesse extrême de m’accueillir dans son antre afin de me parler de son festival préféré.
Dans le cadre de l’Offscreen, j’ai assisté à la master class de John Waters. Et comme j’aime partager, voici mes notes de cours pour ceux qui n’étaient pas attentifs ou auraient fait l’école buissonnière.
Las des multiples humiliations infantilisantes qu’ils subissent dans leur maison de retraite bruxelloise, Jules et ses compagnons d’infortune décident de reprendre leur vie en main dans un joyeux bordel. Vol dans un grand magasin, fuite en Tunisie et siège de l’hospice en faisant la nique à la police, rien n’arrête plus la révolte des vieux ! Entre chansons populaires au bistrot, grève de la mousse au chocolat et danse du ventre tunisienne, quand les vieux combattent l’ennui, on se retrouve à mille lieues des idées reçues.